- Le Sinaï n'a jamais appartenu à l'Egypte, et ce depuis les temps pharaoniques où les marécages du Delta du Nil séparaient l'Egypte de la Péninsule du Sinaï.
- Les incursions dans le Sinaï par les Pharaons étaient considérées par eux-mêmes dans toutes leurs stèles comme des incursions en "terre étrangère".
- Si le Sinaï n'appartenait donc pas à l'Egypte, c'est qu'il appartenait nécessairement aux peuplades hébraïques qui y vivaient et qui y nomadisaient, comme les Shim'onites-Ishma'élites, les Amalécites, ou les Midianites, toutes peuplades hébreues parlant la langue hébraïque.
- D'ailleurs leurs noms n'ont de sens qu'en hébreu (Amalécites par exemple, vient d'une racine hébraïque MLQ qui signifie "trancher"). "Amalécites" est donc un sobriquet qui leur a été octroyé car ils faisaient des escarmouches contre les soldats égyptiens qui s'aventuraient dans leur territoire sinaïtique et tranchaient la tête des soldats égyptiens tombés entre leurs mains. La Bible judaïque monothéiste – influencée par le monothéisme des disciples d'Akhenaton - s'est d'ailleurs fait l'écho de cette haine égyptienne contre les Amalécites).
- Le Sinaï n'est que la prolongation du désert du Néguev, et il n'y a aucune frontière naturelle entre eux. On ne voit pas pourquoi les Hébreux d'antan se seraient arrêtés sur une ligne de démarcation imaginaire, inventée et tracée au XXème siècle par l'impérialisme britannique !
- Toutes les découvertes archéologiques et épigraphiques trouvées dans le Sinaï sont en langue paléo-hébreue. C'est même là qu'a été découvert les premiers indices d'une écriture alphabétique du paléo-hébreu que les philologues du XIXème ont (malencontreusement et pour des convenances arbitraires) nommé écriture "pré-sémitique" !
Il
y a encore des dizaines de preuves concernant le fait que le Sinaï fait
partie intégrante du Pays des Hébreux, mais je risque d'être trop long
pour le cadre de ce blog.
David Belhassen.
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