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Réfugié de père en fils : un exemple de propagande palestiniste dans les médias occidentaux

La propagande arabo-palestiniste atteint parfois un tel niveau qu'elle fait raconter n'importe quoi aux médias les plus réputés qui répètent bêtement ce qu'on leur dit. En voici un exemple de plus.

Dans un article de l'AFP du 19 février 2017, publié sur le site du magazine Le Point, on peut lire l'histoire du natif libanais Firas Ismaïl et de son ballon rouge équipé d'un appareil photo censé ériger un plan urbain pour la ville du sud-Liban de Bourj al-Chemali. Telle est l'histoire telle qu'on aurait pu la lire.

Mais c'était sans compter sur la propagande palestiniste reprise par l'AFP sans poser de question, qui nous raconte, elle, l'histoire du ballon rouge de "Firas Ismaïl, un réfugié palestinien de 20 ans résidant dans le sud-Liban" qui prend des "photos aériennes du camp de réfugiés palestiniens de Bourj al-Chemali".

Voilà un exemple typique de propagande qui passe pourtant comme une lettre à la poste.

Il suffit de poser quelques questions pour s'en rendre compte : 
- S'il a 20 ans, il est donc né en 1997, peut-être 1996, à l'occasion de quelle guerre exactement Firas Ismaïl est-il devenu réfugié ? 
Il n'y a pas eu de guerre provoquant des flux de réfugiés sur la région que les médias désignent habituellement et sottement sous le nom de "Palestine", c'est-à-dire le pays historique des Hébreux ou une partie de ce dernier, compte tenu de la confusion médiatique sur ce qu'ils appellent "Palestine". Lire à ce sujet Pour en finir avec l'usage du terme "Palestine".

On lit plus loin : 
"Etabli en 1948, le camp de Bourj al-Chemali avait accueilli 7000 Palestiniens à la création de l'Etat d'Israël. Aujourd'hui il en compte 23 000."

- S'il date de 1948, pourquoi ce camp (en fait qui n'en est pas un, il n'y a pas de tentes mais des maisons. Mêmes étroites et serrées les unes aux autres, elles restent des maisons) est-il encore en place et considéré comme un "camp" ... C'était il y a 68 ans. Des villes plus grandes ont été construites entièrement en moins de temps.

- Si  Firas Ismaïl n'est pas réfugié de Syrie de ces quatre dernières années - ce n'est pas précisé et cela semble ne pas être le cas, et dans ce cas il aurait fallu le désigner en tant que Syrien de nationalité-, il est né au Liban, pourquoi n'est-il pas Libanais ? 

- S'il n'est pas né au Liban - mais où alors ? - et s'il n'a pas immigré récemment de Syrie, alors d'où vient-il, pourquoi a-t-il immigré et pourquoi est-il appelé "réfugié" ?
- S'il n'a pas immigré mais seulement ses parents ou grands parents, ou arrière grands parents, ou plus loin encore, pourquoi est-il décrit comme un "réfugié" ? 

On ne trouvera pas les réponses à ces questions dans cet article du Point / AFP. Le journaliste ne nous en dit mot. Il ne les a sans doute pas posées, on lui a dit qu'il s'agissait d'un "réfugié de 20 ans", il a répété et l'a écrit ... sans guillemets. 
En revanche le même journaliste de l'AFP refusera d'écrire "Terroriste" sans guillemet lorsqu'un partisan arabiste attaquera des Israéliens. Il lui préfèrera le terme "assaillant présumé" et rejettera le terme "terroriste" comme celui des Israéliens.

Qu'on ne nous dise pas ensuite que la presse et l'AFP font correctement leur travail de critique des propos recueillis et qu'ils traitent tout le monde selon les mêmes règles. C'est tout simplement faux. 

Méïr Ronen - 20 février 2017

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