Trois
facteurs, antinomiques de prime abord, contribuent à la progression de l’islam
de par le monde.
Le premier
provient de ce qui participe à l’internationalisme socialiste et ses dérivés
divers et variés : du marxisme dur ("dictature du prolétariat") au
mou (syndicalisme ouvrier), au marxisme dit "culturel", en passant
par les gauchismes de toutes sortes, post-modernisme et autres "ismes"
en vogue chez les élites gauchisantes d'Europe, des Etats-Unis ou du Canada, et
même d'Israël. Celles-ci sont
représentées en France par un Mélenchon ou un Hamon, un Poutou ou une Arthaud, voire
par un Macron sur le plan "culturel", chacun avec ses doses et ses
nuances, qui voient le plus souvent dans les banlieues musulmanes un partenaire
privilégié et un réservoir de choix et de voix.
Le second prend
sa source dans le globalisme économique dit "libéral" qui
voit dans le milliard de musulmans sur terre un immense marché potentiel avec
qui faire des “affaires juteuses”, un moyen incontournable de pousser les
salaires à la baisse par le biais de la pression "migratoire", et la
multiplication des "échanges" économiques et financiers avec le
"pétro-dollarisme". Un globalisme qui trouve dans l'Union européenne
un amateur très friand de la libre circulation de toutes sortes, marchandises,
capitaux et humains, de telle sorte qu’un Fillon ou un Macron sont leurs
“chouchous”.
Le troisième
enfin, touche à des considérations de "multiculturalisme" et de
"diversité ethno-culturelle et confessionnelle", terminologie cachant
généralement des lobbys et des revendications de type communautariste où
l'islam s'engouffre dans le boulevard grand ouvert par le communautarisme
judaïque, en faisant sauter les verrous du laïcisme : du repas
"halal" dans les cantines d'entreprises, les réfectoires scolaires, et
les fast-food des "quartiers", jusqu'au hijab et à la burkah, aux
prières de rue et aux financements du "culte" par les institutions locales
ou régionales. Un véritable
arsenal sémantique et juridique a été mis en place par l'islam, en s'appuyant
sur les antécédents et les "acquis" du communautarisme judaïque. Les
manipulations des lois laïques, quitte à jouer habilement sur les mots ou faire
l'amalgame rusé entre des notions distinctes comme "liberté de culte"
et "soumission au culte", sont devenues le "baby" des Tariq
Ramadan et consorts, avec souvent l'appui d'avocats judaïques craignant (à
tort) que le laïcisme militant et intransigeant envers l'islam ne déborde vers
un antijudaïsme. Et c'est ainsi qu'on peut parfois assister, ébaubis, à une
véritable collusion rabbinico-musulmane que j'appellerais "kippah-burkini".
Ces trois
facteurs se sont ligué “ad hoc”, en dépit du paradoxe apparent d’une telle
coalition, pour barrer la route à Marine le Pen (voir sur ce point par exemple
les analyses d'Eric Zemmour sur le communautarisme, le globalisme et le
gauchisme).
Non pas que
Marine le Pen, soit la plus adéquate à combattre le jihadisme. Loin de là !
Elle est une ignare en matière de Coran et d’islam. Mais parce que Marine le
Pen en appelle au "patriotisme" et à la "nation". Et cet
appel est interprété par la coalition ad hoc évoqué plus haut comme une menace
susceptible de contrecarrer les aspirations planétaires
''universalistes-globalistes'' de l’Oummah islamique et de ses affidés :
l’Oummah gauchiste, l’Oummah capitaliste-libérale et l’Oummah
multiculturaliste confessionnelle !
C'est pourquoi
cette coalition - en faisant l'amalgame entre "nation", "ethnie",
et "race" -, se permet de calomnier et de traiter Marine le Pen de "raciste",
de "ségrégationniste", et "d'ostraciste", bref d'être
"la lie du genre humain".
Or la grande
erreur de Marine le Pen est justement de croire que la notion de "nation
démocrate" et de "républicanisme centraliste jacobin", soit l'essence
et le “suc” du patriotisme. Mais un véritable et authentique patriotisme serait
plutôt l’émergence des particularismes 'régionaux' de l’Hexagone, l’octroi de
leur autonomie politique (voire plus), et la création d’une “Confédération des
régions de l’Hexagone ”, ou plus précisément, le rétablissement de “L’Alliance
des Gaules”.
Et alors, et
seulement alors, le Mouvement Hébreu de Libération qui défend le particularisme
ethnique et la sauvegarde des peuples autochtones (voir nos articles à ce sujet) pourrait créer des liens actifs et solidaires avec le parti de Marine le
Pen.
Car Marine le
Pen a encore beaucoup de chemin à faire, à la fois pour nettoyer son parti des
scories nationalistes imbéciles et rétrogrades, pour réformer son parti de fond
en comble vers un anti-jacobinisme, et pour fonder un authentique patriotisme
ethnico-régional fédérateur.
Mais il ne
faut pas désespérer. Elle est sur la bonne voie, et on peut espérer qu'un
Gilbert Collard l’assistera sur cette aspiration révolutionnaire et
rédemptrice.
David A. Belhassen
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