Un autre argument invoqué par les opposants à la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d'Israël par les Etats-Unis, consiste à affirmer que les Etats-Unis de Trump n'ont pas à dicter au monde leur conduite, sous prétexte d'être la 1e puissance mondiale.
(Voir pour les autres arguments nos articles publiés ici "Déclaration Trump : ses opposants sont antisionistes par essence et fondamentalement dhimmis" et "La Déclaration Trump et le 'droit international'")
C'est ce que fait Jean-Jacques Bourdin dans la vidéo ci-dessous lorsqu'il s'exclame dès la 25e seconde alors qu'il interroge Eric Brunet qui défend la prise de décision de Trump : "Mais dites-moi, c'est donc l'Amérique qui doit diriger le monde, qui doit fixer les capitales, qui doit dire quel est l'équilibre du monde?"
C'est également le même argument avancé par le ministre turc Mevlüt
Cavusoglu lorsqu'il déclare "Le monde a changé. La logique du +Je suis
fort, donc j'ai
raison+ a changé. Désormais, le monde se soulève contre l'injustice.
Désormais, aucune nation qui a de l'honneur, aucun Etat qui se respecte
ne courbe l'échine face à ce genre de pressions" (Source : i24news)
Bourdin,
qui s'aligne ici sur la conception turque et islamisante du plus bas
étage qui soit, révèle une très inquiétante vision du monde. Une vision du monde totalement inversée de la réalité.
En effet, en quoi "l'Amérique" décide-t-elle pour les autres, dans cette affaire ?
"L'Amérique" a-t-elle reconnue Jérusalem, capitale d'Israël pour elle-même ou pour les autres Etats ?
Les Etats-Unis prévoient-ils de déplacer leur propre ambassade à Jérusalem ou bien celle de Turquie ? Les Etats-Unis entreprennent-ils des travaux pour forcer la France, l'Italie ou le Japon à déplacer leur ambassade à Jérusalem ?
Evidemment, non. C'est leur propre ambassade qu'ils déplacent, pas celles des autres.
Ce faisant, ils ne font qu'inciter les autres à faire de même, les inviter à le faire.
Les Etats-Unis dans ce cas n'imposent rien et ne dictent rien aux autres Etats, c'est même le contraire qui est vrai.
Rappelons que depuis 1995, le Congrès a voté une loi demandant le déplacement de l'ambassade des Etats-Unis à Jérusalem. Pourquoi cette loi n'a-t-elle pas été appliquée depuis 22 ans ? La raison invoquée traditionnellement est celle de "sécurité nationale". Chacun sait que cela signifie que les Etats-Unis craignaient pour leurs intérêts dans les pays de colonisation arabo-musulmane essentiellement. Chacun sait que c'est sous la pression des lobbys arabistes et musulmans que cette loi de 1995 n'a pas été appliquée.
Ceci signifie donc que pendant 22 ans, les Etats-Unis, sur ce sujet, n'ont seulement n'ont pas décidé pour les autres, comme nous le montrons plus haut, mais qui plus est, n'ont même pas décidé pour eux-mêmes. Se soumettant aux pressions et lobbys arabistes, les Etats-Unis n'exerçaient même pas leur souveraineté en matière de politique étrangère, à savoir, comme l'a rappelé l'ambassadrice des Etats-Unis à l'ONU Nikki Haley, décider eux-mêmes de l'emplacement de leur propre ambassade !!!
Rappelons par ailleurs que les pressions des lobbys arabistes ne se limitent pas à des intérêts économiques ou politiques, ils comprennent également des menaces d'émeutes, de soulèvements, d'attentats, partout dans le monde et partout où sont installées des communautés musulmanes. Ce n'est rien d'autre qu'une méthode de voyous. (Voir notre article sur ce point : "A quand une condamnation internationale des violences des voyous islamo-arabistes" )
Ce ne sont donc pas, M. Bourdin, les Etats-Unis qui "dirigent le monde" dans ce cas, "fixent les capitales" ou décident de "l'équilibre du monde" (il eut été plus juste de parler de 'déséquilibre' M. Bourdin), mais les lobbys arabistes qui ont dicté aux autres Etats qu'ils n'accepteraient pas qu'ils Etats reconnaissent ce qui est un fait : Jérusalem est la capitale de l'Etat d'Israël.
Rappelons en outre que la
résolution à l'Assemblée générale, proposée par le Yémen (un Etat modèle et garant des droits de l'homme, c'est sans dire) et la Turquie,
souligne que toute décision sur le statut de Jérusalem "n'a pas de force
légale, est nulle et non avenue et doit être révoquée". Ce qui signifie ni plus ni moins que cette résolution (qui heureusement n'a pas de valeur contraignante, il ne manquerait plus que ça !) refuse la souveraineté des Etats, leur refuse de fixer leur ambassade où ils le veulent, en particulier dans la capitale réelle d'un Etat membre. Voilà le scandale ! Un cas unique dans le monde d'ailleurs.
Aussi lorsque les Etats-Unis entendent prendre des mesures contre ceux qui voteront pour cette résolution honteuse (une de plus), ils ont raison.
Ils ont raison de dire que nul n'a à leur dicter où ils installent leur ambassade (si ce n'est l'Etat intéressé, en l'espèce Israël, qui a fait de Jérusalem sa capitale depuis 1948, et qui l'est historiquement depuis l'époque du roi David, il y a 3020 ans).
Ils ont raison de reprendre en main leur souveraineté, ce que nul autre avant Trump, n'avait oser faire.
Le chemin reste encore long, mais on ne peut contester que Trump a eu le courage de mettre la machine en marche.
Méïr Ronen - Le Blog des Hébreux
21.12.2017
Bourdin est un crétin qui se croit intéressant. Il faudrait rappeler à cet abruti que personne d'autre que l’État souverain d'Israël n'a "fixé" sa capitale. Les USA n'ont fait que reconnaitre ce fait.
RépondreSupprimerIl n'y a qu'avec Israël qu'ils se permettent de dire les pires stupidités, quand ça n'est pas des calomnies, tellement ces anti-juifs sont malades de voir des judeo-israélites libres et indépendants dans un pays à eux...