Je jubile depuis hier soir et l'annonce qu'enfin, un président américain ferait le minimum attendu par tout Israélien qui se respecte, reconnaître la capitale que les Israéliens se sont choisis.
Je jubile également depuis ce matin devant l'hypocrisie de mon entourage gauchisant et international où les non-Israéliens et les Israéliens gauchistes sont plus intéressés par les "graves répercussions" comme l'a dit la haute représentante de l’Union européenne pour les Affaires étrangères, Federica Mogherini, dans un communiqué, que par la correction d'une injustice insupportable où Israël est le seul Etat dont on refuse de reconnaître la capitale qu'il s'est choisie.
Je jubile de les voir reculer, mis en défaut, enfin balayés par l'homme actuellement le plus puissant de la planète (quand bien même son pouvoir n'est pas si important que cela).
Il n'y a en effet comme toujours que pour des arguments de dhimmis, de soumis, de peureux prêts à vendre leur mère pour éviter les violences supposées d'une bande de voyous. Tous ont peur de la réaction des arabistes, ceux dont l'idéologie islamique - parfois plus ou moins sécularisée, parfois islamisée au sens occidental du terme - consiste à se considérer comme les maîtres du monde et à considérer comme une attaque toute remise en cause de ce statut de maître. A Ryad comme à Paris, en passant par Berlin, Bruxelles et Amman, ils crèvent de peur.
Je passerais la journée à relever les infamies et déclarations scandaleuses des uns et des autres :
- L'envoyé spécial de l'ONU au Proche-Orient, par exemple, Nickolay Mladenov, a déclaré (voir le Figaro) que le statut futur de Jérusalem devait faire l'objet de
négociations : "L'avenir de
Jérusalem est quelque chose qui doit être négocié avec Israël et les
Palestiniens assis côte à côte dans des négociations directes", a dit
Mladenov lors d'une conférence à Jérusalem.
Ce diplomate de haut niveau ne prend même pas la peine de limiter son propos à l'est de Jérusalem et d'évoquer la ligne verte d'avant 1967 comme le font souvent les politiques qui préfèrent la politique internationale qualifiée de "droit international", à la justice et la vérité. L'ouest de Jérusalem doit-il lui aussi faire l'objet de négociation M. Mladenov ? Israël doit-il de nouveau obtenir l'autorisation du monde pour faire ce qui lui revient de droit ?
Ce refus de reconnaître les droits intrinsèques d'Israël sur son territoire historique est insupportable et aucun autre Etat ne l'accepterait.
Je jubile donc de voir ces salauds battre sur la touche.
- Citons également cet autre exemple dhimmitique en la personne de Hémi Chalev, analyste du journal Haaretz, dont le gauchisme n'a d'égal que sa bêtise. "Pas de faveur" titre cet idiot, qui estime que si les effusions de sang, l'instabilité régionale, le radicalisme palestiniste et une victoire de l'Iran sont le prix à payer, les Israéliens demanderont alors à Trump de ne pas leur faire de faveur.
Mais quelle faveur ??
Reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël est-il une "faveur" ?
Reconnaître Paris comme capitale de la France est-il une "faveur" faite à la France ?
Ce gauchiste a tant l'habitude de rabrouer son propre pays qu'il ne lui reconnaît plus aucune légitimité. C'est consternant.
- Tout comme est consternante la lettre adressée à l’émissaire pour le Proche-Orient du président Trump, Jason Greenblatt, par vingt-cinq anciens ambassadeurs, universitaires et activistes israéliens (parmi lesquels Alon Liel, Ilan Barouch, Eli Barnavi qui n'en sont plus à une traîtrise près contre leur pays), exprimant leur opposition à une éventuelle décision américaine de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël. Voir ici.
Je pourrais poursuivre longuement.
La peur de froisser la "rue arabe" est au coeur des préoccupations dans la presse et dans la rue tout comme sur les réseaux sociaux. Les souverains arabistes eux-mêmes ont peur de leur "rue", ont peur de ce qu'on appelle en Occident les "islamistes" c'est-à-dire comme l'a dit l'écrivain Boualem Sansal, des "musulmans pressés".
La justice et la vérité n'ont plus rien à faire dans le débat public dès qu'il s'agit de reculer face à l'arabisme islamique. Les droits des peuples et cultures autochtones, premiers, légitimes, n'ont plus rien à y faire, seule importe la peur de la réaction des arabistes.
C'est un argument aussi grotesque que récurrent.
Allez dire aux Révolutionnaires de la Révolution française qu'ils n'auraient pas dû s'en prendre aux Nobles car cela a fait des morts et de la violence.
Allez dire aux résistants de la seconde guerre mondiale qu'il ne fallait pas s'opposer aux nazis puisque cela mettait les gens en danger.
Allez dire à tous ceux qui se battent pour une indépendance légitime ou tous ceux qui luttent pour un idéal quelconque qu'ils feraient mieux d'abandonner, car il ne faudrait surtout pas que cela provoque des violences.
Cette approche dhimmitique et munichoise est à vomir.
A ce compte, autant se convertir à l'islam tout de suite et cesser de lutter pour la liberté, puisque cela pourrait froisser les musulmans.
N.B. : A quiconque penserait malgré tout que ce serait une solution rapide, efficace et pacifique, il convient de rappeler que la logique totalitaire de l'islam viendrait à bout de ce raisonnement. Car il est de la nature des totalitarismes de se chercher toujours un nouvel ennemi : il y aurait toujours un meilleur musulman que l'autre et un mauvais musulman à décapiter. Le cycle serait sans fin.
Aussi, il convient de sortir de la mentalité dhimmitique, de se lever fièrement contre l'islam arabiste, contre cette idéologie conquérante, colonisatrice, expansionniste et liberticide, et de revendiquer ses droits en tant que culture et peuple autochtone, premier, légitime sur son territoire.
Jérusalem reconnue capitale d'Israël n'est qu'un début, la lutte reste encore longue.
Méïr Ronen - Le Blog des Hébreux
6.12.2017
Mouvement-hebreu.com
La rue arabe on l'emmerde. Les Musulmans en général et les Arabes en particulier se fichent de Jérusalem comme de leur première babouche. C'est une ville qu'ils ont laissée à l'abandon, pour laquelle il n'y a jamais eu de pèlerinage oui de vénération particulière quand au "3eme lieu saint de l'Islam" ça c'est une invention de Hadj Amin Hussein l'ami de Hitler et àa date du XXème siècle.
RépondreSupprimerJérusalem n'a jamais intéressé les Musulmans que comme un moyen de poser le pied des Juifs et des Chrétiens. Qu'ils aillent se faire foutre