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La clause qui cachait la soumission

Selon Israel Hayom, Liberman et Bennett souhaiteraient retirer la clause permettant à Netanyahou de conserver un droit de discrétion sur l'application de la loi sur le retrait des sommes versées aux terroristes par l'AP, de l'argent qui lors est remis comme collecte d'impôts.
Le journal Israel Hayom fait aujourd'hui sa Une sur la controverse autour de la loi en préparation à la Knesset qui consiste à retrocéder des impôts récoltés par Israël pour la dite "Autorité palestinienne" le montant des sommes versées par cette dernière sous forme de salaires à des terroristes en lutte contre Israël.

On y apprend qu'une clause de cette loi permettait à "l'échelon politique", en d'autres termes au Premier ministre Netanyahou, de pouvoir annuler ce qui avait été autorisé par la Knesset. En somme cette clause permettrait au Premier ministre de ne pas retirer les sommes versées aux terroristes (environ 1.4 milliard de shekels par an) du montant versé à la dite "Autorité palestinienne". Ce qui signifie que la loi prévoyait une clause permettant à Netanyahou de ne pas appliquer ce que les représentants du peuple ont décidé, s'il l'estime nécessaire. Ce qui signifie en clair que le peuple aurait pu être trompé par une loi votée mais qui comprend dans sa formulation la possibilité de ne pas être appliquée si cela n'arrange pas le premier ministre, soumis on s'en doute à des pressions extérieures.

Voilà en fin de compte un exemple caractéristique de la dépendance d'Israël aux pressions extérieures et de la faiblesse du PM à l'égard de ces pressions. 

Il s'en est fallu de peu que la loi soit votée sans que personne ou presque ne remarque qu'elle contenait tout le jargon juridique suffisant pour ne pas être appliquée.
Il s'en est fallu de peu pour que l'autorité de financement du terrorisme à la tête de laquelle se trouve Mahmoud Abbas puisse continuer à financer le meurtre d'Israéliens sans qu'Israël ne lève le petit doigt pour ne pas froisser ses alliés occidentaux.

Rien n'est encore gagné.
Si le peuple d'Israël n'impose pas sa volonté à son/ses dirigeant(s), qui le fera ?
Une volonté au demeurant peu exigeante : preuve est faite que l'autorité créée par les accords d'Oslo continue de financer le terrorisme et la seule chose qu'on tente de lui retirer est l'argent qu'elle a versé? Et a posteriori ? Alors qu'il va de soi qu'un tel soutien au terrorisme justifie la rupture totale des relations avec cette entité fictive créée par Israël, illégitime, et l'annonce en grande pompe de la fin des accords d'Oslo pour les remplacer par une nouvelle politique de libération.

Meïr Ronen.  27.6.2018
Le Blog des Hébreux

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